Je commençais par le prendre en main, soupesant le poids de cette chair gorgée de promesses. Je tirai doucement sur sa peau fine, d’un rose délicat, comme perlé, irisé et moiré, à la fois si frêle et protectrice. C’était cette peau qui recouvrait le fruit tant convoité. Je sentais sa moiteur qui la rendait encore plus chatoyante, chaque reflet de la lumière tamisée s’y attardait comme sur un bijou. Joyau qui serait bientôt mien.
Au fur et à mesure que mes mains s’attelaient à découvrir la chair ferme et souple avec autant de dextérité que possible pour ne pas risquer d’abimer son corps, je découvrais sa texture délicate et veloutée. Son odeur ambrée et épicée devenait de plus en plus entêtante me mettant l’eau à la bouche.