illu par TyKayn et Wulfila. dédicace à Antoine Daniel.
Nous en parlions un peu plus tôt. L’Interruption Volontaire de Grossesse n’est PAS un moyen de contraception, mais un ultime recours si vous êtes enceinte malgré toutes les précautions évoquées dans l’article sur la contraception et que vous souhaitez mettre un terme à cette grossesse.
Vous vous sentez trop jeune ? Votre situation n’est pas propice pour pouvoir élever un enfant ? Vous n’en avez tout simplement pas envie ? La ou les raisons vous regardent !
Petit apparté : une femme qui considère qu’enfanter n’est pas le but ultime de sa vie devra faire preuve d’un sacré self contrôle. Les proches qui demandent, sans penser à mal : “Et toi c’est pour quand ?” Le médecin dès tes 25 ans te dis comment préparer ta future grossesse, sans te demander si c’est dans tes projets… Les gens qui te prennent pour une harpie si tu confesses que t’aime pas trop les mouflets…
Courage les filles ! C’est votre droit de ne pas vouloir faire poule pondeuse et ça ne fait pas de vous un monstre. Ça peut venir du jour au lendemain, ou peut-être jamais auquel cas ce ne sera pas un drame. C’est que vous n’en avez vraiment pas envie. Ne vous faites pas de bile, d’autres se chargeront de perpétuer l’espèce.
Si vous voulez du bébé qui est en route, et que vous vous sentez capable de l’élever, seule si besoin, ne laissez personne vous forcer la main. Inversement, ne forcez pas votre partenaire à assumer ce dont il n’a pas voulu. Je vous assure qu’imposer un enfant pour sauver votre couple, ce n’est pas une bonne idée ! C’est un choix bien trop lourd de conséquence pour se prendre à la légère ou l’imposer à quiconque.
L’avortement est une liberté dont peuvent profiter celles qui en ont besoin, que ça plaise ou non aux autres !
Ce ne sera peut-être pas une décision facile à prendre. Si vous hésitez, lancez quand même les démarches car elles peuvent être longues. Après un premier RDV pour tout vous expliquer, on vous impose au moins sept jours de réflexion ce qui vous laissera le temps de vous rétracter si besoin.
Quand le choix est bien défini, c’est parti pour le parcours du combattant. De la paperasse, du personnel médical qui malheureusement met parfois la pression, des pertes de sang plutôt impressionnantes et ça peut être douloureux physiquement et moralement. Demandez des antidouleurs et un suivi psychologique si vous en ressentez le besoin. Je le redis donc, mieux vaut prévenir que guérir. Soyez pointilleux sur votre contraception pour éviter d’en arriver là !
Sachez toutefois qu’il est tout à fait possible de bien vivre son avortement. J’ai le sentiment qu’on se sent obligé de se cogner une dépression nerveuse… qu’on nous culpabilise parce qu’une femme se doit d’être affligée par cet acte. Ne vous laissez pas influencer et ne vous auto-flagellez pas.
Si vous avez fait ce choix, c’est que vous aviez sûrement de bonnes raisons. (Bonnes pour vous, les autres on s’en tape.) Cela ne vous empêchera en rien d’avoir un ou des enfants, si un jour vous vous sentez vraiment prêt(e)s. Alors pourquoi le regretter ?
Je vous invite à aller voir le site :
http://blog.jevaisbienmerci.net/
Cet article est extrait du fanzine Q5 sur les fantasmes.
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Nous avons ramené des photos souvenirs de Geekopolis. C’était notre première fois. Malheureusement nous étions dans little Tokyo, section la plus négligée de la convention en terme de decors et d’animations. La moins peuplée en fanzines et visiteurs egalement. Malgré tout, un chouette évènement avec du potentiel. On a hâte de voir ce que donnera la prochaine édition.
Nous avons été invités par le fanzine Nemesis, pour participer à une conférence sur le fanzinat assortie d’un battle de dessin entre Tiamate et Tykayn. Kira, Nephyla, Silva et Wulfila ont pris la parole, pour expliquer comment elles sont entrées dans ce monde fantastique, ainsi que pour donner des conseils a ceux qui voudraient tenter l’expérience. Par exemple, de ne pas esperer faire fortune, de prevoir du temps, de la motivation, de constituer une equipe fiable qui soit sur la même longueur d’onde et enfin, trouver un sujet motivant.:-)
SUPERPOULET!
Liaze et Ibealia, les plus choupettes filles de la convention.
Wulfi a perdu le combat de décolleté avec Niddheg…
TK a adoré d’imprimante 3D tunning!
Kofkof
Huuuum sexyyy!
Il s’agit d’une petite cloche souple et réutilisable, que la femme introduit manuellement dans le vagin, afin de recueillir ses fluides menstruels. Elle peut améliorer votre confort et soulager votre budget, tout en faisant du bien à la planète, alors ne décrochez pas !
Le brevet date des années 30 et la Mooncup fut le premier modèle valable, commercialisée dans les années 90. A présent on trouve facilement différents modèles sur internet ou dans des boutiques écolo-bio. La fleurcup notamment, qui est fabriquée en France.
Pour insérer la coupe, il faut la plier. Elle n’est alors pas beaucoup plus grosse qu’un tampon. Prenez votre temps, détendez vous et lubrifiez la coupe si besoin. Accroupie dans votre douche me semble être le plus simple pour débuter. Je vous conseille de vous entraîner hors période de règles pour être prête lorsque ce sera nécessaire.
Lorsque la coupe se déplie dans le vagin, il se crée un effet « ventouse » qui la maintient en place et évite les fuites. Généralement, elle prends sa place tout naturellement et on ne la sent pas du tout.
Pour l’enlever, il faut pincer la base pour créer un appel d’air annulant l’adhérence. C’est selon moi la partie la plus délicate, mais pas de panique, ça va venir rapidement !
Alors qu’un tampon doit être changé toutes les 4 à 8h, la coupe peut être portée jusqu’à 12 heures d’affilée. Elle est prévue pour contenir bien plus que la quantité de fluides perdus dans ce laps de temps. Pratique non?
Avant de la remettre, elle doit être vidée, puis lavée à l’eau claire. A la fin de la période de règles, la coupe doit être stérilisée avec de l’eau bouillante, puis rangée dans la pochette fournie avec, jusqu’aux prochaines menstruations.
Dans la coupe, le sang n’est pas en contact avec l’air, il ne macère et ne s’oxyde pas et ne développe pas de mauvaise odeur. Elles sont en silicone, latex ou TPE (élastomère thermoplastique) : des matériaux médicaux qui n’entraînent pas de sécheresse et ne dégradent pas la flore vaginale. La coupe est ce qu’il y a de plus respectueux de votre intimité et de plus hygiénique. Elle limite, entre autre, les risques de mycoses.
Les procédés de fabrication des protections périodiques jetables, sont selon l’ONG Greenpeace l’une des industries les plus polluantes au monde. En France, environ 16 millions de femmes sont en âge d’avoir des règles et chacune utilise, en moyenne, 300 protections jetables par an. Soit environ 4 800 000 000 tampons et serviettes jetés par an dans un seul pays.
Une coupe menstruelle coûte souvent moins de 15 euros, elle est donc amortie en quelques mois seulement et à une durée de vie allant jusqu’à dix ans.
Malgré tous ces points positifs, la coupe menstruelle à du mal à se faire connaître… Elle est très peu médiatisée et tout le monde n’est pas suffisamment à l’aise avec son corps et ses fluides menstruels pour toucher son vagin et risquer d’avoir “du sang sur les mains”.
Mais rassurez vous, la quantité de liquide que vous trouverez au fond de la coupe vous semblera ridicule comparée à ce que vous pensez perdre et on s’habitue très vite à ces gestes jusqu’à ne plus ressentir la moindre gêne. Pour connaître un grand nombre d’utilisatrices comblées, moi la première, je vous invite à vous jeter à l’eau !
Vous avez tout à y gagner !
extrait du fanzine Q6 sur la drague et la séduction. Bah quoi c’est pas séduisant une mooncup?
]]>Je tenais à vous parler aujourd’hui d’un des illustrateurs du Qzine. Il s’agit de Quentin Lefebvre. Un jeune homme fort sympa et très motivé, qui se trouve aussi être un des très (trop) rares hommes à disposer d’un blog consacré à la cause des femmes.
Je le laisse se présenter :
“Je suis tombé amoureux de la bande dessiné à 13 ans, en essayant par hasard. En 10 ans, j’ai eu le plaisir de me lancer à fond dans cet art passionnant en créant mes personnages, en étudiant en école d’art, en rencontrant mes auteurs préférés… C’est en piochant dans les mangas, comics, films et illustrations des 4 coins du globe que j’ai peu à peu trouvé et forgé mon propre style. Mes thèmes de création préférés : les super héros, les problèmes de société, la cause des femmes… Depuis la rentrée 2013, j’ai pu m’exercer au travail commun en réalisant des échanges dessinés avec une dizaine d’artistes…des questions réponses apellés les ping pong dessinés ! Mon premier album de BD sortira pour mes 24 ans, à la rentrée 2014 !”
Bonne visite !
]]>Les 17 et 18 mai à notre première Geekopolis ! (Paris)
Les 24 et 25 au festival BD de Puteaux.
Passez donc nous y faire un petit COUCOU!
]]>Ce n’est pas facile de dire sans gêne qu’on préfère tel ou tel physique. Les caractéristiques de base comme la couleur de cheveux et des yeux, la corpulence ou encore la taille passe encore, quoi que déjà là, on va vous dire que c’est mal de vous attacher au superficiel.
Au delà de ça, l’homme qui va aimer les tout petits seins verra sa virilité mise en doute, celui qui préfère les gigantesques poumons sera qualifié de macho misogyne. Quant à la femme qui osera dire que la taille ça compte, quelle salope !
Pourtant, les petits seins bien fermes c’est plutôt cool, et ce n’est qu’à partir du bonnet D qu’on peut vraiment s’amuser à pratiquer tout ce qui est mammo-génital ! Les bonnets B et C eux, remplissent agréablement les mains sans trop encombrer pour autant !
En ce qui concerne les dimensions de ces messieurs, certaines ont besoin d’un king kong size pour prendre leur pied. D’autres ont une nette préférence pour les modèles plus modestes qui bien utilisés peuvent faire des merveilles, sans risquer de faire mal.
Un sexe “trop” petit peut être compensé par un peu de bonne volonté pour satisfaire sa/son partenaire. Par d’autres moyens que son borgne à roulettes si nécessaire. Les hommes dôtés d’un phallus “trop” grand peuvent tout aussi mal le vivre en faisant littéralement fuir leur partenaires… Certains considèrent cela comme un véritable handicap.
Il y en a qui ne sont pas difficiles, des opportunistes, ou même certains qui n’ont aucune considération pour ces choses là. Si c’est votre cas sachez que vous avez de la chance ! Si vous avez des attirances très tranchées, sans aller jusqu’à le revendiquer à tort et à travers, en méprisant tous les autres, souvenez vous que c’est naturel. Ça ne fait pas de vous un monstre.
Pour ma part, il ne me viendrait pas à l’idée de sélectionner mon partenaire uniquement sur ce genre de critères, mais une longueur honorable permet de gagner en amplitude de mouvement et donc de profiter davantage de certaines positions. Quant à un diamètre raisonnable, disons un peu au dessus de la moyenne, m’offre des sensations très sympathiques.
Une personne peut nous rendre heureux-se même sans correspondre à nos critères de base, alors laissez vous surprendre !
Et si en plus elle correspond à vos goûts… Dites-vous que c’est un bonus !
-Wulfila
Je vous invite à aller réaliser un sondage qui parle de taille !
La suite de ma réflexion sur la taille
Il n’y a pas que Sade ou 50 shades of grey dans la vie, la fin du moyen âge est une ère remplie de CULture comme Nicolas Raccah nous l’a fait découvrir dans son spectacle : “Petit traité du plaisir qui met oubli à la mort”.
Entre le théâtre, la poésie et les contes, cet acteur s’est intéressé de près à la poésie érotique du 15e et 16e siècle. Parmi les choses surprenantes, nous avons appris qu’au 15e siècle, le sexe et la religion font plutôt bon ménage. Dieu et le plaisir cohabitent sans soucis dans des textes qui peuvent être publiés dans des recueils généraux sans choquer personne.
Petit détail, les mots amour et délice étaient de genre féminin à cette époque.
Au 16e siècle, entre guerres de religions et épidémie (petite vérole, syphilis et autres joyeusetés sexuellement transmissibles) le concile de trente qui dura de 1545 à 1563 amena de nombreuses réformes. Le dogme du péché originel prends de l’ampleur. L’église se met à haïr et diaboliser le sexe. La poésie utilise alors les jeux de mots et les sous entendus pour ne pas être totalement réduite au silence. Les publications érotiques disparaissent, certains sont torturés voir tués pour avoir écrit l’amour et la sexualité.
Nous nous sommes attardés sur “Mignonne, allons voir si la rose” qui est l’un des poèmes les plus célèbres de Ronsard écrit en 1545. Ecrit en l’honneur de Cassandre alors âgée d’une douzaine d’années. Il faut savoir que la rose symbolise bien souvent le sexe féminin… Je vous laisse relire le texte.
Enfin, nous avons remarqué que les femmes sont omniprésentes dans ces textes essentiellement écrits par des hommes. Mais quand il s’agit de leur laisser la parole ou la plume, c’est une autre histoire. Son prochain spectacle partira à la recherche de ces rares femmes qui ont osé prendre la parole.
Un petit extrait et un interlude graveleux pour vous donner un avant goût.
Cet artiste se produit principalement chez des particuliers. Si vous voulez organiser ce spectacle chez vous pour le faire partager à vos amis, allez donc faire un tour sur :
https://www.facebook.com/pages/Le-Petit-Trait%C3%A9-du-Plaisir/130225727052491?fref=ts
En tout cas, TyKayn et moi même avons vraiment passé un bon moment, ludique, pédagogique, engagé dans la liberté d’expression et délicieusement coquin. Merci Nicolas !
]]>Au fur et à mesure que mes mains s’attelaient à découvrir la chair ferme et souple avec autant de dextérité que possible pour ne pas risquer d’abimer son corps, je découvrais sa texture délicate et veloutée. Son odeur ambrée et épicée devenait de plus en plus entêtante me mettant l’eau à la bouche.
Je rapprochais mes lèvres pour capter toute l’intensité de cette odeur et y deviner le goût doucereux et sucré que je pourrais bientôt découvrir et savourer. J’effleurais sa chair et fut surprise par sa tiédeur. La texture de mes lèvres entrouvertes encore un peu sèches et rugueuses bien qu’adoucies par la salive se mêlait à celle de sa surface satinée…
Le creux de ma bouche s’alliait parfaitement à ses courbes et je pus l’y faire entrer complètement, savourer le contact de cette chair pleine et sa résistance à la légère pression qu’exerçaient mes joues.
J’intensifiai la succion et aspirai le jus qui sortit à pleine giclée, gardant en bouche le précieux liquide un instant avant de le laisser glisser au fond de ma gorge et de sentir sa chaleur se mêler à celle de mon propre corps.
J’aime tant le litchi
- texte: Blueye , Illustration : Zopiak
Collaboration effectuée dans le cadre de la réalisation du Qzine 7 “Cinq sens et plus encore” ; Production en rab’ qui ne sera pas publiée dans la version papier mais qui je l’espère vous donnera envie d’y jeter un œil !
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